Le 16 décembre dernier, le président du parti de l’opposition Les Démocrates, Guy-Nzouba-Ndama était devant les magistrats de la Cour d’Appel de Franceville. Accusé de de transport d’argent non déclaré, de transport de marchandises prohibées et contrebande, l’ancien président de l’Assemblée nationale sera fixé sur sont sort le 23 décembre prochain. Il risque trois mois de prison avec sursis et la perte totale de son argent.
À Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, le 16 décembre dernier, Guy-Nzouba-Ndama était à la barre de la Cour d’appel judiciaire. Après plusieurs auditions et plaidoiries des deux parties, les juges ont renvoyé le verdict au 23 décembre prochain.
Guy Nzouba Ndama a été Interpellé en septembre dernier alors qu’il revenait du Congo Brazzaville, avec des valises contenant la somme de plus d’un milliard de francs CFA en argent liquide. Depuis lors, il comparait pour transport de marchandises prohibées et contrebande. A l’issue des débats au Tribunal correctionnel, le 18 octobre dernier, le parquet de la République avait aussitôt fait appel. Le ministère public ayant disqualifié la première infraction en détention irrégulière des marchandises prohibées et requalifié la contrebande en délit de blanchiment des capitaux.
Selon nos confrères de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), dans ses réquisitions, le procureur général de la Cour d’Appel judiciaire de Franceville, Eddy Minang, a demandé que le leader de Les Démocrates soit déclaré coupable de délit de détention irrégulière des fonds, de marchandises prohibées, de délit de contrebande. Il a requis trois 3 mois d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une amende au montant de la saisie.
Rappelons que l’opposant gabonais doit également comparaître devant les juges de la Cour criminelle spéciale de Libreville dans quelques semaines pour crime de blanchiment de capitaux.