Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin, actuellement détenus à la prison centrale de Libreville depuis plusieurs mois, explorent toutes les options pour retrouver leur liberté. Leur dernier plan consiste à céder une partie de leur patrimoine, obtenu par des détournements massifs, à l’État. C’est une proposition qu’ils soumettent aux nouvelles autorités du pays dans l’espoir de négocier leur libération. Cette information a été divulguée par leur avocat, François Zimeray, à notre confrère Info241.
La détention à la prison centrale de Libreville pousse Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin, ancien pilier de la Young Team, à réfléchir sérieusement à leur situation. Prêts à tout pour retrouver leur liberté et leur famille, ils ont fait savoir par le biais de leur avocat qu’ils envisagent de céder une partie de leur patrimoine à l’État. Au fil des années passées au pouvoir, ils ont accumulé un patrimoine immobilier considérable ainsi que des actifs de grande valeur dans les plus grandes entreprises du pays. Ces acquisitions auraient été rendues possibles uniquement grâce à des détournements massifs de fonds publics. Sylvia et Noureddin sont perçus comme de véritables prédateurs financiers et leur tandem est inégalé au Gabon.
Leur avocat, Me François Zimeray, qui est loin d’imaginer que le cas de ses clients est bien plus complexe, a déclaré que l’ancienne première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et Noureddin Bongo Valentin sont prêts à tourner la page et à contribuer à l’avenir du Gabon en transférant une partie de leur patrimoine à l’État. Refusant de s’attaquer aux problèmes de fond et ignorant les méfaits qu’ils ont orchestré au sommet de l’État, tels que des détournements massifs de fonds publics, des malversations financières internationales organisées, des faux et usage de faux, ainsi que la falsification de la signature du président de la République et la corruption active, les Bongo-Valentin et leur avocat tentent une approche qui ressemble davantage à de la diversion.
Les nouvelles autorités du pays, ainsi que la justice gabonaise, ne sont pas dupes. Cette tentative maladroite et ahurissante de Sylvia et de son fils n’aboutira jamais, d’autant plus qu’ils seront bientôt jugés pour toutes les accusations évoquées antérieurement. Le mal est bien plus profond qu’une simple restitution de biens à l’État. C’est devant la justice qu’ils devront répondre de leurs actes, qui ont plongé le pays dans la crise pendant plusieurs années.