Après avoir menti aux Gabonais que les récentes coupures d’électricité dans le grand Libreville étaient dues à des problèmes purement techniques, le directeur général de la SEEG a confié, dans un entretien téléphonique accordé à un média en ligne que la moitié de la dette a été épongé.
La Société d’Energie et d’Eau du Gabon ( SEEG ) est dans une posture délicate depuis plusieurs jours. En effet, son partenaire AGGREKO, société britannique faisant dans la fourniture en électricité réclame son argent. Il s’agit de 15 milliards de FCFA. La dette aurait tellement perduré que cette dernière a décidé d’employer la manière forte pour rentrer dans ses fonds.
La manière forte qui impacte négativement les foyers et les entreprises dont les activités économiques sont assujetties à la disponibilité de l’électricité.
Face à cette pression, le Joël Leman Sadoungout, a annoncé que l’entreprise a épongé, le mardi 21 dernier, la moitié de sa dette auprès de son partenaire Aggreko.
« La SEEG est redevable à Aggreko d’une somme de 21 millions d’euros. Depuis hier mardi, la SEEG a payé 11 millions d’euros (environ 7,3 milliards de FCFA, ndlr) à Aggreko sur l’ensemble de sa dette ».
Après cet effort, la SEEG espère un geste de clémence de la part de son partenaire AGGREKO pour le bien de sa clientèle fidèle suffisamment désabusée.