Brice Oligui Nguema ne recule pas. Face aux interrogations sur l’avancement des grands travaux qu’il a initiés, le président de la Transition a livré une réponse ferme : les chantiers ne sont pas à l’arrêt. Si des lenteurs sont constatées, elles ne sont pas le fruit d’un abandon, mais bien d’un défi logistique majeur : une pénurie de ciment, de gravier et de fer.
Un pays en chantier, un secteur dépassé
Depuis son arrivée au pouvoir, Oligui Nguema a lancé une transformation d’envergure du paysage urbain gabonais. Routes, immeubles, infrastructures modernes… le pays est en pleine mutation. Mais cette dynamique a mis en évidence une réalité inquiétante : les entreprises locales peinent à suivre la cadence.
“Nous avons mis le pays en chantier. En chantier, c’est dire que même les entreprises sont dépassées”, a-t-il déclaré sans détour. Une affirmation qui soulève une question de fond : comment un pays producteur de ciment, de gravier et de fer peut-il être confronté à de telles pénuries ?
Une réponse sans équivoque : pas d’éléphants blancs, mais des résultats concrets
Loin des promesses creuses et des projets figés, Oligui Nguema se veut pragmatique. Son objectif est clair : offrir aux Gabonais des infrastructures modernes, à la hauteur de leurs attentes.
“Les compatriotes ont voulu des immeubles modernes, avec des lumières un peu comme à Dubaï. C’est ce que je suis en train de vous offrir. Soyez patients.”
Il insiste sur sa méthode : pas de projets fantômes, pas d’éléphants blancs. Son engagement est celui d’un homme d’action, attaché aux résultats concrets.
Entre ambition et réalité : un défi à relever
Si le chef de l’État affiche une détermination sans faille, les faits sont là : les chantiers avancent au ralenti. Des infrastructures majeures comme la Vallée Sainte-Marie attendent encore des matériaux pour leur finalisation. Ce ralentissement, bien que temporaire selon le président, met en lumière les limites du secteur de la construction et la nécessité de renforcer la chaîne d’approvisionnement en matériaux essentiels.
Loin d’être un aveu d’échec, cette situation est un test de résilience pour Oligui Nguema et son gouvernement. L’ambition est posée, les chantiers sont lancés, et le défi est désormais de dépasser ces obstacles pour livrer les infrastructures promises.
Face aux sceptiques, le président martèle son engagement : les travaux avancent, les promesses seront tenues. Reste à voir si l’appareil industriel suivra le rythme imposé par cette transformation historique.