Alors que la nation célébrait un tournant historique avec la prestation de serment du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, un événement inattendu surgissait en coulisses : une supposée tentative de suicide de Mme Sylvia Bongo, révélée par son fils, Noureddin Bongo Valentin, aux agents présents.
Le Chef de l’État, informé avec humanité et réactivité, aurait alors dépêché une collaboratrice de confiance, Mme Victorine Tchicot, anciennement proche de Mme Bongo, à l’hôpital militaire pour s’enquérir personnellement de la situation. Un geste de compassion qui relève de la décence, et non d’un acte coercitif, comme certains s’efforcent de le faire croire aujourd’hui.
Un étrange calendrier et des pressions diplomatiques mal dissimulées
Il est toutefois légitime de s’interroger sur le timing troublant de cet incident : le jour même de l’investiture présidentielle, alors que plusieurs Chefs d’État africains étaient présents à Libreville. Coïncidence ou calcul ? L’interrogation est ouverte.
Selon des sources concordantes, Ali Bongo aurait profité de cette forte présence diplomatique pour demander la libération de son épouse et de son fils, notamment auprès du président en exercice de l’Union Africaine.
Un réflexe d’influence bien rodé, utilisé depuis des décennies pour tenter de soustraire la famille Bongo aux mécanismes ordinaires de la justice gabonaise. Ce que ni le peuple, ni les nouvelles autorités, n’acceptent plus.
Aucune coercition, aucune procédure judiciaire à l’hôpital militaire
Contrairement aux insinuations malveillantes distillées çà et là, la présence de Victorine Tchicot à l’hôpital n’avait rien de répressif.
Aucun interrogatoire n’a été mené. Aucune procédure n’a été engagée sur place. Les images diffusées, montrant un environnement strictement médical, suffisent à le démontrer.
Ce déplacement visait simplement à vérifier l’état de santé d’une femme fragile, dans un moment de tension humaine, pas à mener une quelconque action judiciaire. Les raccourcis tirés depuis sont non seulement mensongers, mais délibérément manipulateurs.
Vers une instrumentalisation médiatique de l’émotion ?
Depuis, certains relais souvent silencieux sous le régime précédent semblent redécouvrir la notion de droits humains… mais à géométrie variable.
Les mêmes qui se taisaient devant l’arbitraire hier se drapent aujourd’hui dans une indignation surjouée, poussant à une médiatisation excessive de cette affaire, au détriment de la vérité judiciaire.
La violation du secret de l’instruction est manifeste : images diffusées illégalement, extraits de procès-verbaux manipulés, enregistrements non autorisés… Autant d’actes punis par le Code pénal gabonais, qui protègent la dignité de la procédure autant que celle des personnes concernées.
Le peuple gabonais veut la justice, pas la mise en scène
À ce stade, une seule chose doit nous guider : la justice équitable, impartiale, indépendante.
Pas une justice de la rumeur. Pas une justice dictée par les émotions sélectives de ceux qui hier se taisaient et aujourd’hui s’agitent.
Dans cette Cinquième République naissante, le droit ne se tord pas sous la pression, il se renforce par la rigueur.
Le peuple gabonais exige la vérité, mais dans la clarté des lois, pas dans le tumulte des réseaux sociaux.
Ce n’est pas un procès d’émotion, c’est une épreuve de vérité
Le Gabon ne se construira pas sur la vengeance ni sur la manipulation. Il se construira sur l’équité, la transparence, et la souveraineté de sa justice.
Quiconque tente de détourner le processus pour en faire un spectacle ou un levier d’impunité devra répondre non devant la presse, mais devant le droit.
Et c’est cela, le vrai visage de l’État de droit que nous défendons.