C’est une phrase lâchée sur les réseaux sociaux, avec l’arrogance de celui qui croit pouvoir tromper la mémoire collective :
« Chercher à réduire le train de vie de l’État en tapant toujours sur les plus faibles n’est ni social, ni démocratique. »
Ainsi parlait Bilie By Nze, ancien Premier ministre du régime déchu, ex-ministre multicarte du système Bongo, désormais converti en pseudo-opposant à haute indignation sélective. Il s’en prend frontalement au Président Brice Oligui Nguema, qui, lors de sa visite à Washington, a évoqué le coût exorbitant des bourses d’études à l’étranger pour un État qui tente de se relever.
Mais dans cette sortie, une seule chose saute aux yeux : l’amnésie volontaire de Bilie By Nze et son opportunisme politique à peine déguisé.
Le pompier pyromane : Bilie By Nze, artisan des inégalités qu’il dénonce aujourd’hui
Avant de se draper dans le manteau du défenseur des étudiants, Bilie By Nze devrait balayer devant sa propre porte.
Car qui, si ce n’est le régime auquel il a loyalement appartenu, a supprimé la bourse au secondaire pendant plus de dix ans, abandonnant des générations entières d’élèves à la précarité éducative ?
Qui l’a dénoncé à l’époque ? Personne. Pas même lui.
Au contraire : il a justifié, défendu, communiqué, toujours au service d’un pouvoir qui malmenait la jeunesse.
Aujourd’hui, c’est Brice Oligui Nguema qui a rétabli la bourse au secondaire, dans un geste de justice sociale que Bilie By Nze n’a jamais osé proposer en tant que ministre.
Un homme qui s’indigne aujourd’hui de ce qu’il a soutenu hier n’est pas un opposant. C’est un opportuniste.
La vérité crue de Brice Oligui Nguema : lucide, courageuse, stratégique
À Washington, le Président Oligui Nguema a osé dire tout haut ce que l’État murmurait tout bas depuis des années :
« Une bourse pour un étudiant aux États-Unis, au Canada ou en France peut en financer dix au Sénégal, au Ghana ou au Maroc. »
C’est un constat budgétaire, mais aussi une alerte stratégique. Pourquoi ? Parce que la majorité des étudiants envoyés en Occident ne reviennent pas. Ils y trouvent des postes bien rémunérés, s’installent, s’éloignent. Résultat : le Gabon finance la formation de talents qui servent d’autres nations.
Cette fuite des cerveaux est une hémorragie nationale. Et il faut y répondre avec intelligence, pas avec des slogans creux.
Oligui Nguema n’a pas dit non aux bourses. Il a dit oui à la raison, à l’équité et à l’investissement utile.
Étudier en Afrique n’est pas une régression. C’est un choix d’avenir.
Le Président a proposé des destinations comme le Maroc, le Ghana ou le Sénégal. Ces pays disposent d’universités de haut niveau, d’écoles d’ingénieurs performantes, de systèmes éducatifs reconnus.
Ce n’est pas un déclassement. C’est un réalignement.
Un choix de coopération Sud-Sud, de formation utile, de proximité culturelle, de retour assuré au pays.
Pendant ce temps, Bilie By Nze, lui, défend un modèle élitiste, coûteux, déséquilibré. Un modèle qu’il a lui-même saboté pendant plus d’une décennie.
Le Gabon a changé. Pas Bilie By Nze.
Depuis sa prise de pouvoir, Brice Oligui Nguema a ouvert les concours aux grandes écoles, relancé les recrutements dans la fonction publique, et mis fin à des blocages vieux de 15 ans.
Et pendant que le Président travaille à réparer, Bilie By Nze tente de recycler ses échecs en leçons de morale.
Mais le peuple n’est pas dupe. Il sait reconnaître la voix de la vérité, même si elle est dure. Il sait aussi reconnaître la duplicité de ceux qui veulent redevenir héros après avoir été zéros.
Il faut du courage pour changer un système. Il ne faut qu’un tweet pour jouer les vierges offensées.