Arrivé en janvier 2024 à Toulouse en Ligue 1 française pour 2,75 millions d’euros après avoir brillé à Aris Limassol, Shavy Babicka s’est rapidement imposé comme un ailier dynamique et polyvalent. Mais à l’été 2025, moins de deux saisons après son arrivée en France, le joueur gabonais de 25 ans est sur le point de s’engager avec l’Étoile Rouge de Belgrade, champion de Serbie, pour environ 4 millions d’euros, avec un contrat de cinq ans et un salaire annuel de 400,000 euros, nettement supérieur à ses émoluments toulousains.
Le club serbe a fait une offre attractive, doublant pratiquement le salaire annuel de Babicka (de 240,000 à 400,000 euros), ce qui représente une reconnaissance concrète du potentiel et des performances du joueur. L’Étoile Rouge, régulièrement qualifiée pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa, offre à Babicka l’opportunité de jouer sur la scène européenne haut niveau, un rêve pour beaucoup de joueurs africains.
Malgré des statistiques prometteuses à Toulouse (30 matches, 4 buts, 2 passes décisives en Ligue 1 lors de la saison 2024-2025), Babicka n’était pas systématiquement titulaire. Un transfert à Belgrade lui offre la garantie d’intégrer un effectif qui compte sur ses qualités de percussion et de vitesse pour dynamiser son attaque nationale et européenne.
Vladan Milojević, entraîneur de l’Étoile Rouge, connaît bien Babicka pour l’avoir observé à Limassol et apprécie son profil de joueur rapide et créatif. Cet intérêt concret a accéléré les discussions et rendu l’offre très attractive pour le joueur comme pour Toulouse FC.
Pour Shavy Babicka, il s’agit d’un nouveau défi dans une carrière déjà riche d’expériences internationales : Gabon, Rwanda, Chypre, France… et désormais la Serbie. Mais c’est surtout l’occasion de franchir un cap, en participant à la Ligue des Champions et en s’installant dans une institution historique du football européen.
Pour Toulouse, vendre Babicka avec une plus-value rapide constitue un choix rationnel du point de vue économique, malgré le talent qu’il avait démontré en Ligue 1. La concurrence sur les ailes et le profil résolument ambitieux de l’ailier gabonais rendent le transfert logique pour toutes les parties.