Prenant part, le mercredi 17 juin, par visioconférence, au Sommet extraordinaire Afrique-Chine sur la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le leader gabonais, en sa qualité de président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a renouvelé son appel à la solidarité et à la mutualisation des efforts face à la pandémie.
À l’initiative conjointe de la Chine, de l’Afrique du Sud et du Sénégal, s’est tenu mercredi par visioconférence un Sommet extraordinaire Afrique-Chine. Au centre des travaux : la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19. En sa qualité de président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba a pris part à ces échanges tout comme le Secrétaire général des Nations Unies (ONU) et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Au cours de ces travaux, rapporte le palais présidentiel, le chef de l’État gabonais, qui n’a pas manqué de louer l’initiative ainsi que les efforts entrepris à l’échelle continentale en vue de mobiliser des fonds auprès de la Communauté internationale et des institutions financières internationales pour soutenir la lutte contre cette pandémie, a présenté le plan régional de la CEEAC contre les défis socioéconomiques, liés à la pandémie. Un plan qui reposait sur trois axes principaux à savoir : le soutien à la gestion de la crise sanitaire ; le soutien à la gestion des implications économiques et la préservation de la sécurité alimentaire ; et le soutien à la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité politique.
Selon la Communication présidentielle, le président de la République en a profité pour exhorter ses pairs à «un élan de solidarité dans ce combat qui est un défi majeur pour toute l’humanité».
Ali Bongo Ondimba a également «appelé les dirigeants africains à faire un plaidoyer auprès des institutions financières internationales pour une annulation de la dette africaine et un moratoire de celle-ci, pour faire face aux conséquences de ce virus qui déstructure nos économies».
