Loin des considérations et des interprétations de certains, l’argent issu de la mesure instituant depuis fin octobre 2020 le paiement des tests de dépistage à la Covid-19 a permis à l’Etat de financer l’achat de matériels nécessaires à la stratégie nationale de riposte contre la pandémie du coronavirus.
1,2 milliard de FCFA de gain
En fin octobre 2020, le gouvernement avait décidé d’en finir avec la gratuité des tests de dépistage à la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire nationale. Il avait alors décidé de rendre payants les tests PCR dans tous les centres de dépistage du pays. L’objectif des autorités gabonaises n’était non pas de limiter le nombre de dépistages en décourageant les populations à aller se faire dépister ou d’amasser de l’argent sur le dos des Gabonais comme l’ont pensé certains à l’époque la prise de cette mesure, mais il s’agissait de trouver un moyen permettant à l’État de financer une partie des besoins de la stratégie nationale de riposte contre la pandémie.
À date, selon les informations communiquées par le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, à l’occasion de la conférence de presse du vendredi 12 février dernier, cette mesure a permis à l’État de faire rentrer 1,2 milliard de FCFA dans ses caisses. Ce qui est une bonne nouvelle pour le Copil qui met en pratique la politique gouvernementale en matière prévention et de lutte contre le coronavirus au Gabon.
Achat de matériels nécessaires
À côté des 250 milliards de FCFA mis à disposition, en avril 202, pour lutter contre la pandémie et ses conséquences pour de nombreuses entreprises, cette enveloppe rentre dans le cadre des dépenses permettant aux professionnels de santé de travailler dans de meilleures conditions. Cet argent, précise des sources au Copil, permet par exemple d’« acquérir des éléments nécessaires au fonctionnement des laboratoires », dont le plus important est le laboratoire Pr Gahouma de Libreville, capable de produire jusqu’à 50 000 tests par jour.
Ainsi, grâce aux 5000 FCFA exigés à chaque résident pour se faire dépister, l’Etat parvient à acheter du matériel médical et assurer une meilleure protection des personnels soignants et ceux chargés de l’accueil des malades.
Nouvelle mesure de paiement à l’aéroport
Pour les résidents et les non-résidents des vols internationaux, le tarif est le même : 20.000 FCFA, soit 30 euros ou 37 dollars.
L’arrivée à Libreville des passagers en provenance d’autres villes du Gabon est elle aussi désormais soumise à un autre prélèvement à l’Aéroport international Léon Mba de Libreville. Tarif pour les vols nationaux : 5000 FCFA.
