A l’occasion de la reprise du dialogue entre le Gabon et l’Union européenne (UE), la Banque européenne d’investissement (BEI) s’est engagée à accompagner à nouveau le Gabon, notamment à travers le financement des projets en lien avec la protection de l’environnement.Une preuve que le discours de politique générale de Rose Christiane Ossouka Raponda a convaincu les partenaires internationaux du Gabon.
Interrompues des mois durant en raison de la pandémie de la Covid-19, les discussions entre le gouvernement gabonais et la BEI ont repris par visioconférence le 7 septembre dernier. Au cours de ces échanges auxquelles ont pris part la ministre en charge de la Promotion des investissements Carmen Ndaot, l’ambassadrice, Cheffe de la délégation de l’Union européenne au Gabon Rosario Bento Pais, et NikolaosMilianitis, Chef de la représentation régionale Afrique centrale de la BEI, il s’est agi, entre autres, de présenter les conclusions de la mission de prospection initiée par la Banque dans le pays du 10 au 14 février 2020.
Au regard de ces conclusions, il est apparu que le Gabon bénéficie encore de la confiance de l’institution bancaire européenne. Pour preuve, à la faveur des récentes discussions, les représentants de la BEI ont informé les autoritésgabonaises de ce que la Banque était à nouveau disposée à accompagner leur pays. Au nombre des projets soumis par le gouvernement gabonais, « la banque européenne a retenu ceux ayant un impact sur l’environnement à savoir : la protection du littoral et la gestion des déchets », indique nos confrères du site Directinfosgabon.com.
Ravis de l’annonce faite par ce partenaire qui compte parmi les plus importants du Gabon, la ministre chargée de la Promotion des investissements a estimé que « la reprise des échanges avec la BEI témoigne (déjà) de la volonté du Gabon et de l’Union européenne de poursuivre leur dialogue de qualité et de confiance ». Mais surtout, selon Carmen Ndaot,« c’est également un signal positif que l’activité économique repart progressivement ».
Pour certains économistes, ce nouvel engagement de la BEI au profit du Gabon est loin d’être fortuit. Ils la mettent plutôt dans le compte des réactions positives suscitées par la feuille de route de Rose Christiane Ossouka Raponda. Le discours de politique générale prononcé par la Première ministre le 4 septembre, soit trois jours plus tôt, a convaincu plus d’un. Il n’est donc pas étonnant que la BEI ait décidé de renouveler sa confiance au gouvernement gabonais.