Rome, quartier de Kamilucha, en marge de sa visite officielle en Italie, le Président de la République gabonaise, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est rendu ce 19 mai à la résidence historique de l’ambassade du Gabon à Rome. Situé dans le quartier paisible de Kamilucha, le bâtiment, acquis à la fin des années 1970 pour accueillir les chefs de mission, est aujourd’hui en ruines, abandonné depuis plus d’une décennie.
Face à l’état de délabrement avancé du lieu, le Chef de l’État n’a pas caché son indignation. Refusant que le Gabon continue de projeter à l’étranger une image de négligence et de renoncement, il a aussitôt ordonné la réhabilitation complète de cette résidence diplomatique.
Un acte fort pour la mémoire et l’avenir

Ce geste, loin d’être anecdotique, résonne comme un acte de restauration symbolique. Restaurer un bâtiment, c’est aussi restaurer une part de l’honneur national. En donnant une seconde vie à ce patrimoine oublié, le Président Oligui Nguema envoie un message clair : le Gabon ne se contentera plus de l’ombre sur la scène internationale. Il entend reprendre toute sa place, avec fierté et dignité.
Un engagement diplomatique réaffirmé

Cette décision s’inscrit dans une vision plus large portée par le chef de l’État : redonner à la diplomatie gabonaise les moyens de rayonner. En réhabilitant cette résidence, il s’agit non seulement de préserver l’héritage architectural, mais aussi de doter les représentants du Gabon à Rome d’un lieu de travail et d’accueil digne de leur mission.
Réparer pour mieux représenter

Ce déplacement à Kamilucha n’était pas prévu dans le programme officiel. Et pourtant, il pourrait rester comme l’un des temps forts du séjour présidentiel en Italie. Car derrière les murs fissurés, les vitres brisées et les jardins à l’abandon, c’est toute une ambition qui renaît : celle d’un Gabon qui se relève, soigne son image et agit avec détermination pour tourner la page des années d’oubli.
En restaurant cette résidence diplomatique, Brice Clotaire Oligui Nguema restaure aussi, aux yeux du monde, la dignité d’un pays qui veut à nouveau compter.