Après un long silence, les Gabonais ont enfin revu à la télévision, le porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Son intervention venait confirmer l’hypothèse d’un sabotage des installations de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) dans la commune d’Owendo. Promettant de retrouver les responsables, afin que le droit soit dit, il a tenu à rappeler que toute personne qui voudrait créer la division dans la société Gabonaise sera mis hors d’état de nuire. Ci-dessous, l’extrait du communiqué numéro 069.
» Sur instruction du président de la Transition, président de la République, chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, une enquête a été immédiatement ouverte pour identifier et traduire en justice les auteurs et commanditaires de cette opération.
Les difficultés de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, SEEG, sont connues, mais parce qu’il s’agit d’un outil essentiel au quotidien des Gabonais. Son fonctionnement ne saurait en aucun cas être pris en otage par des individus aux desseins nocifs pour la nation.
À cet égard, le président de la Transition, président de la République, chef de l’État, tient à rappeler qu’il ne tolérera aucune tentative de manipulation, de sabotage ou de déstabilisation de quelque nature que ce soit, et met en garde toutes celles et ceux qui, dans l’ombre, s’emploient à semer le chaos et la division.
Ils seront identifiés et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi. La vigilance du peuple gabonais est appelée face à ces actes criminels qui ne sont nullement le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie soigneusement orchestrée par des ennemis du changement, prêts à sacrifier l’avenir de notre pays sur l’autel de leurs intérêts personnels.
Plus que jamais, le chef de l’État demeure fermement engagé dans sa mission de rétablissement des services essentiels, comme il réaffirme sa ferme volonté d‘œuvrer chaque jour à la construction d’un Gabon plus juste, plus fort et prospère. Rien ne saurait l’en détourner. Les ennemis du bien commun et autres saboteurs trouveront le peuple gabonais et le CTRI sur leur chemin et les élections présidentielles auront bien lieu le 12 avril 2025. »