Contrairement à ces allégations, Victorine Tchicot n’a jamais interrogé Sylvia Bongo. La photo largement partagée montre au contraire un échange entre deux femmes dans un cadre hospitalier, avec du matériel médical en arrière-plan. Selon des sources proches du dossier, cette visite s’inscrit dans une démarche de soutien moral. Sylvia Bongo, en proie à une grande détresse psychologique, aurait envisagé une tentative de suicide, ce qui a alerté le Chef de l’État.
Selon certaines sources concordantes, le président Oligui Nguema, informé de la situation aurait personnellement dépêché Victorine Tchicot, une collaboratrice de confiance ayant déjà travaillé avec l’ancienne Première dame, pour s’assurer de son état à l’hôpital militaire. Fait notable, cette supposée tentative de suicide serait survenue le jour même de la prestation de serment du président de la République le 3 mai 2025, en présence de nombreux chefs d’État africains, un curieux hasard qui soulève des questions sur la temporalité et la communication autour de cet événement.
Par ailleurs, Ali Bongo a longtemps exercé des pressions diplomatiques, notamment sur le président Angolais, président en exercice de l’Union Africaine, pour obtenir la libération de son épouse et de son fils, illustrant un schéma d’influence visant à échapper à la justice gabonaise. Ce contexte met en lumière la complexité politique de cette affaire, où certains activistes, hier critiques des dérives du clan Bongo, semblent aujourd’hui soutenir leurs intérêts.
Ainsi, la démarche de Victorine Tchicot ne relève ni d’un interrogatoire ni d’une action judiciaire coercitive, mais d’un acte de soutien dans un contexte hospitalier. La médiatisation excessive et la diffusion de documents confidentiels constituent une violation grave du secret de l’instruction, mettant en péril la sérénité de la justice gabonaise. Le peuple gabonais aspire avant tout à un procès équitable, respectueux des droits et de la dignité de toutes les parties.