C’est une scène discrète mais décisive qui s’est jouée à Oyem, ce 17 juillet 2025. Ce jour-là, Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas seulement reçu les dirigeants du géant français Eramet, maison-mère de COMILOG. Il a renversé une logique historique, imposé une vision stratégique, et réaffirmé l’autorité économique du Gabon sur ses propres ressources.
Ce que l’on pourrait qualifier de simple réunion d’affaires était en réalité l’acte fondateur d’un tournant national : la fin assumée du modèle extractiviste néocolonial, au profit d’une souveraineté industrielle assumée. Eramet, longtemps protégé par des décennies d’arrangements opaques et de complaisances politiques, a cédé. Mieux : il s’est aligné.
La doctrine Oligui : transformer sur place, valoriser ici, employer chez nous
Depuis son accession au pouvoir, le Président Oligui Nguema a tracé un cap clair : les ressources du Gabon ne sortiront plus à l’état brut, au profit de multinationales étrangères. Ce paradigme repose sur trois piliers :
• Transformation locale des matières premières ;
• Transfert de compétences et de postes stratégiques à des cadres gabonais ;
• Rapatriement et traçabilité des richesses issues des opérations minières.
Face à cette exigence nouvelle, Eramet a d’abord tergiversé. Mais les mois de fermeté présidentielle, sans marchandage ni compromission, ont payé : 2 millions de tonnes de manganèse seront désormais transformées localement, dès la première phase du projet. Cela représente plus de 16 000 emplois directs et indirects, une révolution industrielle pour le pays.

Le démantèlement méthodique de l’extraversion économique
Mais le chef de l’État n’a pas seulement imposé une transformation physique du minerai. Il a exigé et obtenu une transformation structurelle du modèle comptable, énergétique et managérial de COMILOG.
Ce qu’Eramet accepte désormais :
• La domiciliation des comptes de ventes au Gabon : fini les circuits financiers qui échappent à la fiscalité nationale.
• La comptabilité désormais tenue sur le sol gabonais : une transparence imposée.
• La gabonisation de la direction de COMILOG, SETRAG et de la DRH : un acte de souveraineté sur les leviers décisionnels.
• La construction d’un nouveau siège social au Gabon : symbole d’un enracinement exigé, non négocié.
À cela s’ajoute la création d’une centrale électrique dédiée à l’industrie du manganèse, réduisant la pression sur les réseaux publics et assurant l’autonomie énergétique des installations de transformation.
Une victoire diplomatique avant d’être industrielle
Le contexte donne à cette rencontre un relief encore plus éclatant : quelques jours après avoir été reçu à Washington par des représentants de la Maison Blanche, le président gabonais montre qu’il ne revient pas avec des promesses creuses, mais avec des engagements concrets, arrachés par la puissance de sa doctrine.
À l’international, cela envoie un signal clair :
Investir au Gabon, oui. Mais désormais selon les termes du Gabon.
C’est une rupture inédite dans l’histoire des relations entre les États africains et les grands groupes extractifs. Ce que beaucoup de chefs d’État n’osent qu’évoquer à huis clos, Brice Oligui Nguema le met en œuvre à ciel ouvert.
Une méthode nouvelle : la fermeté sans folklore
Pas de discours flamboyant. Pas de triomphalisme inutile. Mais une stratégie rationnelle, assumée et ferme. Oligui Nguema ne court pas après la reconnaissance étrangère. Il impose le respect en faisant ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé :
• Mettre fin au pillage maquillé en partenariat.
• Réorganiser l’économie nationale autour des intérêts de la nation, et non des profits expatriés.
• Placer le Gabon au centre de la chaîne de valeur mondiale, et non à sa périphérie.
Ce que signifie vraiment cette victoire
Ce qui vient d’être arraché à Eramet, ce n’est pas seulement un ensemble d’accords techniques. C’est un acte de souveraineté. Un désenclavement économique. Une reprise de contrôle sur l’avenir industriel du pays.
Avec cette victoire, Brice Oligui Nguema s’inscrit dans la lignée des bâtisseurs d’États, de ceux qui savent que l’indépendance ne se proclame pas seulement politiquement, mais se conquiert économiquement, dans les négociations, dans les chiffres, dans les contrats, dans les infrastructures et dans la localisation des décisions.
Le Gabon tourne une page
Ce 17 juillet à Oyem, le Gabon a parlé d’égal à égal avec une multinationale. Et c’est l’État gabonais qui a dicté les termes. Un événement rare sur le continent. Mais il fallait pour cela un homme d’État libre, lucide et courageux.
Cet homme s’appelle Brice Clotaire Oligui Nguema.