Brice Oligui Nguema ne se contente pas d’administrer la transition, il façonne un Gabon nouveau. Après avoir arraché Assala Energy à la domination étrangère, il franchit un cap décisif en annonçant l’acquisition de Tullow Oil Gabon. Une opération stratégique qui projette la production pétrolière nationale à 82 000 barils par jour et marque une rupture avec une ère où les ressources gabonaises étaient accaparées par des intérêts extérieurs.
Un coup d’éclat stratégique : la fin d’un modèle obsolète
Pendant des décennies, le Gabon a été un territoire d’exploitation pour des multinationales qui y puisaient d’innombrables richesses sans contreparties suffisantes pour la nation. Tullow Oil, entreprise britannique spécialisée dans la prospection et l’extraction d’hydrocarbures, illustre ce schéma : présente sur le sol gabonais, elle n’a jamais su s’imposer comme un acteur prépondérant. Son absorption par la Gabon Oil Company (GOC) signe la fin d’un modèle où le pays n’était qu’un fournisseur de brut sous contrôle étranger.
Brice Oligui Nguema le sait : un pays qui ne maîtrise pas ses ressources est un pays vulnérable. En reprenant en main son pétrole, il en fait non plus une rente dilapidée, mais un levier stratégique pour asseoir une véritable souveraineté économique.
Une transformation audacieuse : du pétrole brut à l’indépendance énergétique
Ce rachat ne relève pas seulement d’une expansion industrielle, il est l’incarnation d’une ambition plus vaste. En structurant un secteur pétrolier centralisé sous contrôle national, Brice Oligui Nguema vise une autonomisation économique où chaque baril produit devient une brique dans l’édification d’un Gabon prospère.
Jusqu’alors, la Gabon Oil Company gérait une production de 26 000 barils par jour. L’intégration d’Assala Energy a propulsé ce chiffre à 70 000, et avec Tullow Oil, le pays atteint désormais 82 000 barils quotidiens. Ces chiffres ne sont pas anodins : ils reflètent un basculement du pouvoir économique, où le Gabon ne subit plus les décisions des grandes compagnies pétrolières, mais impose désormais ses propres règles du jeu.
Oligui Nguema, bâtisseur d’un Gabon affranchi des tutelles étrangères
En s’engageant dans cette reprise en main du secteur énergétique, le président de la Transition ne se limite pas à une réforme sectorielle : il engage une mutation profonde du paradigme économique gabonais. Là où certains auraient temporisé, il avance avec la détermination d’un chef d’État conscient que l’indépendance réelle passe par une maîtrise absolue des ressources stratégiques.
Alors que l’élection présidentielle du 12 avril se profile, cette annonce résonne comme un manifeste. Loin des discours incantatoires, Oligui Nguema pose des actes concrets qui structurent l’avenir. En quelques mois, il a réussi là où plusieurs décennies de gestion complaisante ont échoué : replacer le Gabon au cœur de ses propres intérêts.
Avec le rachat de Tullow Oil Gabon, il ne s’agit plus simplement de vendre du pétrole, mais d’en faire l’instrument d’une croissance souveraine. Un tournant historique qui inscrit son nom dans la lignée des dirigeants visionnaires, ceux qui ne se contentent pas d’administrer, mais qui transforment une nation en scellant son destin entre ses propres mains.