Depuis le 1er octobre 2022, date de lancement de la campagne Octobre Rose, 200 femmes ont deja été sensibilisées et dépistées du cancer du sein et du col de l’utérus au Centre hospitalier universitaire (CHU) mère enfant Fondation Jeanne Ebori. En effet, sur les 200 femmes, plus de 60 cas ont été jugés suspects, 45 cas présentent des anomalies au niveau du sein et 20 cas pour le col de l’utérus. Ces cas suspects devraient obtenir les résultats définitifs dans une semaine, avance une source de l’hôpital.
Au CHU Jeanne Ebori, une soixantaine d’anomalies ont déjà été détectées dans le cadre de la campagne Octobre rose qui a été lancée par les plus hautes autorités du pays le 1er Octobre 2022. Selon le Dr Pamphile Assoumou, gynécologue obstétricien et responsable de cette la campagne au sein de l’hôpital Jeanne Ebori, tout se passe sans problème. Toutes les conditions sont réunies pour dépister le plus grand nombre de femmes. Les actions de sensibilisation, de prévention et de détection des cas de cancer du sein et du col de l’utérus se poursuivent avec beaucoup d’engouement au sein de la structure hospitalière.
Le Dr Pamphile Assoumou a communiqué sur les chiffres liés au dépistage et à la sensibilisation, des chiffres qu’il juge d’ailleurs très encourageant : «Depuis le 1er octobre, le travail a commencé. À Mère-et-Enfant, nous avons reçu au total 200 femmes pour la sensibilisation et pour le dépistage. Ce qui fait en moyenne 17 femmes par jour depuis que nous avons commencé.»
S’agissant des cas suspects qui ont été détectés, le Dr Pamphile Assoumou déclare : « C’est quelques anomalies, ça ne veut pas dire que ce sont des cancers. Mais ce sont des femmes qui ont été retenues pour continuer l’exploration. Nous sommes en train d’explorer pour avoir des diagnostics définitifs. Et ces diagnostics définitifs nous les aurons d’ici une semaine après que les résultats soient rentrés pour interprétation».
Notons que sur les 200 femmes sensibilisées et dépistées, les âges varient de 14 à 74 ans.