Conformément au calendrier du dialogue national inclusif qui se tient au stade de l’amitié à Akanda, les travaux en commission ont démarré ce lundi 8 avril. Toutes les personnes invitées à prendre part à cet événement décisif pour le Gabon ont répondu présent, témoignant ainsi de l’enthousiasme et de l’engagement entourant cette grande rencontre. L’objectif est d’examiner minutieusement plus de 30 000 contributions portant sur les questions politiques, économiques et sociales.

Après l’ouverture officielle du Dialogue national inclusif le 2 avril par le président de la Transition, Brice Clotaire Oliguie Nguema, et les sessions de formation les 4 et 5 avril, suivies de la première plénière le 6 avril, les travaux effectifs ont débuté ce lundi 8 avril. Les commissaires, répartis dans une dizaine de commissions comprenant des sous-commissions, sont désormais engagés dans l’élaboration minutieuse des propositions et des contributions en vue de réécrire l’histoire du Gabon.

Les débats en commission ou sous-commission sont houleux, mais la courtoisie y est. «Ici, les gens ne doivent pas venir nous sortir leurs diplômes. Les gens ne doivent pas venir nous sortir leur grade, leur qualité. On est tous commissaires et personne ne doit donner de leçon à qui que ce soit», a indiqué un participant.

Du 19 au 21 avril, les participants se concentreront sur l’élaboration et la validation des rapports des travaux en commissions. Les plénières restreintes, prévues du 24 au 25 avril, auront pour objectif d’adopter les rapports des sous-commissions et des commissions. Ensuite, du 25 au 27 avril, les délégués se réuniront en plénière générale pour finaliser l’adoption du rapport final du Dialogue inclusif. Les assises du Dialogue national inclusif se clôtureront le 30 avril.