De tous les candidats à l’élection présidentielle du 26 août prochain, Gérard Ella Nguema est bien celui qui présente le plus d’incohérence et d’amateurisme en politique. Grand coutumier des déclarations ubuesques, il en a fait la démonstration sur le plateau de Gabon 24 lors de l’émission « 52 minutes pour convaincre » . Déconnecté de la réalité, aventurier des sentiers politiques, il a livré une interview pour le moins chaotique.
Les candidats au fauteuil presidentiel se succèdent sur le plateau de Gabon 24 pour étaler leurs projets de société. Récemment, c’est Gérard Ella Nguema qui répondait aux question des journalistes. Inexistant sur la scène politique gabonaise, il fait partie des piètres opposants gabonais. Pour preuve, il a obtenu un score de 0,16 % lors de la présidentielle de 2016. Son parti politique, le Front Patriotique n’a ni élu local, ni député à l’Assemblée Nationale.
Un incohérent notoire !
Lors de l’émission « 52 minutes pour convaincre », Gérard Ella Nguema a encore étalé ses incohérences. D’abord au sujet de l’actualité liée aux victimes de Mandji Ndolou, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 n’a éprouvé aucune compassion pour les gendarmes grièvement blessés, les otages, dont une femme dénommée Philippine violée par le ravisseur. Pire encore, pour lui, le forcené est un héros. Une attitude totalement irresponsable qui n’étonne personne, surtout quand on connaît le personnage.
Rêveur et irréaliste, si il est élu Président, il a déclaré qu’il ferait passer le budget du Gabon de 3000 milliards à 5000 milliards de FCFA. Sans dire comment il compte s’y prendre on peut imaginer qu’il envisage sans doute de faire exploser la dette du pays sachant que les régies financières ne collectent que très peu de fonds, donc pas assez pour répondre aux ambitions demeurées du président du FPG.
« Si à l’Assemblée Nationale je n’ai pas la majorité je la dissous » , a t-il indiqué aux journalistes. Loin d’être un bon democrate, Gérard Ella Nguema ignore sans doute que dissoudre l’Assemblée Nationale ne garantit pas toujours une majorité. Et réorganiser une élection coûte chère au contribuable.
« Les 144 entreprises présentes à Nkok ne paient pas de taxes » a-t-il affirmé sur le plateau de Gabon 24. Il promet qu’une fois élu Président, il va réformer le régime privilégié, imposer la redevance fiscale aux entreprises de Nkok. On voit bien qu’il ne maîtrise pas ce dossier. Les entreprises ne sont pas totalement exonérées d’impôts. Ces sociétés bénéficient tout simplement d’avantages fiscaux afin de favoriser des investissements directs étrangers, ce qui créent plus d’emplois et, contribuent l’économie nationale et paient quelques impôts. Il devrait peut-être se rapprocher des autorités compétentes pour en savoir plus sur le sujet.
Il faut rappeler à Gérard Ella Nguema qui, ne voit aucun avantage depuis la création de la ZIS de Nkok que, le Gabon est le premier pays africain producteur de contreplaqué, troisième au monde . La ZIS est la première Zone à neutralité carbone. Depuis sa mise en service, la ZIS c’est plus de 20 000 emplois.