Alors que les engins de terrassement s’activent dans la zone dite « derrière l’Assemblée » à Libreville, un tournant majeur se dessine dans l’histoire urbaine du Gabon. Sous l’impulsion du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, l’État gabonais remet de l’ordre, non pas pour effacer, mais pour construire durablement. Le déguerpissement opéré dans ce secteur stratégique n’est ni une improvisation ni un acte de brutalité : c’est l’aboutissement d’un projet vieux de plus de dix ans, enfin relancé au nom de l’intérêt général.
Un projet ancien, une ambition relancée
Le projet d’aménagement de cette zone ne date pas d’hier. En sommeil depuis plus d’une décennie, il a été ressuscité dans une dynamique nouvelle portée par le CTRI : celle de la restauration de l’État, de la rigueur et du développement urbain planifié. Ce n’est pas un simple coup de force, mais la concrétisation d’une vision stratégique.
Il faut le souligner : le titre foncier de cette zone est au nom de l’État gabonais, et de nombreuses missions de sensibilisation ont été menées auprès des populations. Mieux encore, celles-ci ont été indemnisées, preuve que le processus a respecté la dignité humaine tout en affirmant la primauté du droit. Car oui, force reste à la loi, et l’État prend aujourd’hui toutes ses responsabilités.
Une reconfiguration urbaine pour un avenir plus sûr et plus moderne
Ce chantier est bien plus qu’un déguerpissement : c’est un vaste projet d’aménagement urbain pensé pour transformer la ville, soulager les populations et préparer Libreville aux défis du futur. Il comprend :
• L’aménagement des bassins versants, afin de mettre fin aux inondations chroniques qui frappent les quartiers environnants à chaque saison de pluie ;
• La fluidification de la circulation routière, dans un axe clé de la capitale, souvent saturé ;
• La construction de logements modernes, adaptés aux besoins actuels en matière de confort, de sécurité et de dignité ;
• L’érection de la future Mairie du 2ᵉ arrondissement, ainsi que d’autres bâtiments administratifs pour rapprocher les services publics des citoyens ;
• Des complexes sportifs, pour favoriser l’inclusion des jeunes et le développement social par le sport.
En clair, ce n’est pas une démolition : c’est une reconstruction intelligente, planifiée, pensée pour les décennies à venir.
Une gouvernance nouvelle, tournée vers l’action et le progrès
Cette opération s’inscrit dans une rupture profonde avec la gestion passée des affaires publiques. Sous la conduite du Président Oligui Nguema, l’État gabonais cesse d’être spectateur de l’anarchie urbaine pour devenir acteur du progrès, garant de la loi, mais aussi bâtisseur du bien commun. Cette approche équilibrée — fermeté dans l’application des lois, humanité dans l’accompagnement des populations — incarne la nouvelle manière de gouverner voulue par les autorités de la Transition.
Dans une capitale longtemps livrée aux occupations anarchiques et à la précarité foncière, cette opération marque une étape décisive : celle d’un urbanisme maîtrisé, au service du bien-être collectif.
Libreville avance. Et avec elle, le Gabon.
Ce qui se joue derrière l’Assemblée dépasse les gravats, les clôtures et les engins. Ce qui se construit, c’est la crédibilité d’un État qui agit, la confiance retrouvée dans les institutions, et l’espoir d’un cadre de vie meilleur pour tous les citoyens.
Derrière l’Assemblée, c’est désormais le visage du Gabon de demain qui prend forme.
Un périmètre stratégique au cœur de Libreville
Il convient de rappeler que le périmètre concerné par cette opération s’étend de la zone dite “derrière l’Assemblée nationale”, en passant par l’arrière de Gabon Télévision, jusqu’à “derrière Mbolo”. Un couloir stratégique, situé au cœur même de la capitale, qui deviendra bientôt un pôle urbain moderne, mieux structuré et résolument tourné vers l’avenir.