Face au Président sortant Ali Bongo Ondimba qui fait figure de favoris à l’élection présidentielle du 26 août prochain, l’opposition gabonaise qui sait qu’elle a déjà peut-être perdu ce scrutin multiplie les appels à la violence et les discours irresponsables. Le dernier en date, les propos criminels de Marcel Libama suite au Meeting raté de son mentor Alexandre Barro Chambrier qui a basculé dans une violence inouïe à Franceville.
Meeting raté, violence inouïe, destruction des biens sont les termes que l’on pourrait porter à la causerie politique d’Alexandre Barro Chambrier à Franceville il y a quelques jours. En effet, la poignée de gabonaises et gabonais qui sont venus l’écouter se sont livrés à des affrontements car ils n’ont pas été satisfaits de l’argent qui leur a été donné pour la mobilisation.
Comme échappatoire, pour renverser la situation, Marcel Libama a trouvé une raison renversante, celle de vouloir faire croire à l’opinion que ce sont les partisans du Parti Démocratique Gabonais qui sont à l’origine de cet incident d’une rare violence. En réalité il n’en est rien.
Dans sa lancée, le syndicaliste et opposant a proféré des propos irresponsables, faisant ainsi l’apologie du crime organisé. « J’étais prêt à commettre un crime. Il y a un calibre 12 dans ma maison, et par chance, je ne sais pas qui a emporté les clés. Sinon, le bilan aurait été macabre. », a menacé Marcel Libama.
Marcel Libama est un habitué de ce genre de propos qui n’honorent pas son camp qui, est déjà gangrené par des guerres intestines et profondément divisé. À un mois de l’élection présidentielle, l’opposition gabonaise peine toujours à présenter un véritable projet de société aux populations. Son seul projet de société à ce jour est l’incitation à la violence et la xénophobie..