Le message est tombé comme un couperet ce 11 juin 2025 : Brice Clotaire Oligui Nguema ne tolérera plus le chaos foncier. À la présidence, l’ambiance n’était pas à la concertation molle mais à la reprise en main. Ministère de l’Habitat, CESE, ANUTTC – tous convoqués. Objectif : mettre fin à une dérive trop longtemps ignorée, voire entretenue.
Car derrière l’opération technique de « reprise administrative des terrains du domaine public », il y a une véritable reconquête régalienne. Le foncier, c’est le nerf de la guerre. C’est là que se joue la légitimité de l’État, la justice envers les citoyens, et l’affrontement frontal avec les réseaux mafieux de la spéculation et de l’occupation illégale.
L’État décide, l’État agit : fin des compromis
Le Président n’a pas tergiversé. Il a ordonné le démarrage immédiat des travaux pour la future Cité administrative et la voie de contournement Jeanne Ébori – ancienne Sobraga. Pas demain. Pas après consultation. Maintenant. C’est un signal de rupture.
Rupture avec l’inertie. Rupture avec la lenteur complice. Rupture avec l’État paralysé par la peur de déplaire aux puissances de l’ombre.
Mais Brice Oligui Nguema ne s’est pas arrêté là. Il a exigé des enquêtes ciblées. Qui a vendu illégalement ? Qui a occupé abusivement ? Qui a fermé les yeux ? Tous devront répondre. La terre ne sera plus une marchandise entre les mains des prédateurs.
Un président sur le terrain : quand la posture devient action
Apprenant que des sans-abri auraient été laissés sur le site, le Président a bondi sur le terrain. Lui-même. Pas un ministre. Pas un directeur. Lui, chef de l’État, bottes aux pieds, yeux dans les yeux avec la réalité.
Sur place : pas de familles abandonnées. Seulement des jeunes gardant les biens des déplacés. Une désinformation désamorcée. Une scène maîtrisée. Une image : celle d’un Président en mouvement, en contrôle, et au contact.
Ce geste n’est pas anodin. Il est chirurgical. Il casse la distance entre le pouvoir et le peuple. Il impose un récit : le président veille. Il sait. Il agit.
Foncier, pouvoir et légitimité : une stratégie implacable
Ne nous y trompons pas : cette opération va bien au-delà de quelques chantiers. Brice Oligui Nguema livre une bataille politique. Il impose une gouvernance de rupture. Et le foncier est son champ de bataille.
Pourquoi ? Parce que là où l’État ne maîtrise plus la terre, il perd son autorité. Il perd son âme. En reprenant le contrôle du sol, Oligui Nguema reprend le contrôle de la souveraineté. Il trace une frontière nette entre le désordre d’hier et le nouvel ordre qu’il entend incarner.
Une posture de rupture… et de vérité
Le président n’enrobe pas. Il tranche. Il expose. Il agit vite. Il dérange. Et c’est précisément ce qui construit son autorité.
Brice Oligui Nguema n’est pas dans la gestion. Il est dans la refondation. Chaque déplacement, chaque instruction, chaque enquête s’inscrit dans une stratégie plus vaste : assainir, reconstruire, imposer la loi.
Il ne s’agit plus de gouverner en paix, mais de gouverner avec audace. Et de montrer que désormais, la République n’est plus en veille – elle est en marche.