Les habitants de la commune d’Owendo qui remettent une couche de peinture sur leurs maisons récemment numérotées dans le cadre d’une opération de déguerpissement font preuve d’irresponsabilité et montrent clairement leur défiance à l’égard des autorités compétentes. Une manœuvre désespérée qui ne changera rien au plan de déguerpissement défini par cette opération.
En effet, ces habitations ont été identifiées par les autorités municipales et gouvernementales pour une démolition imminente, avec un ultimatum strict de 72 heures pour quitter les lieux. Cette opération de déguerpissement vise à libérer le domaine public et à assainir l’espace urbain, mais elle est menée dans un contexte de forte tension sociale.
Les habitants concernés, notamment dans les quartiers Carrefour-SNI, Virié 2 et Barracuda, ont reçu un avis légal d’expulsion, contrairement à ceux des zones derrière l’assemblée et Plaine orety, selon le témoignage des déguerpis.

Remettre une couche de peinture sur une maison numérotée ne modifie en rien la décision administrative de démolition. Au contraire, cela peut être perçu comme une tentative de résistance ou de contestation, mais les engins du Génie militaire sont attendus pour procéder à la destruction des habitations dans les délais impartis.
Les habitants d’Owendo qui repeignent leurs maisons marquées pour déguerpissement risquent de voir leurs habitations détruites avec leurs équipements électroménagers. Mais surtout cette manœuvre ne va pas faciliter l’opération qui vise sur le long terme à profiter à tout le monde.