Raymond Ndong Sima, Mike Jocktane ont exprimé sur leurs réseaux sociaux, leurs mécontentement face à l’organisation des élections législatives et locales du 27 septembre 2025 au Gabon. Les deux personnalités politiques dénoncent plusieurs dysfonctionnements qui ont entaché le scrutin, remettant en cause la crédibilité du processus électoral.
Raymond Ndong Sima, ancien Premier ministre, figure importante de l’opposition, a vivement critiqué la gestion du scrutin, évoquant des irrégularités dans la distribution des cartes électorales, des retards dans l’ouverture des bureaux de vote, ainsi qu’un manque de transparence dans la centralisation des résultats. Selon lui, ces anomalies ont créé un climat de confusion et fragilisé la confiance des électeurs dans le système démocratique gabonais.
Il a d’ailleurs évoqué un « retour à la case départ. » Pour lui, » le 30 août 2023 est apparu comme un jour de libération. S’en est suivie une transition qu’on croyait destinée à corriger les errements passés et à remettre le pays sur un chemin qu’il n’aurait jamais dû quitter et dont beaucoup ont déploré les conséquences. Du dialogue national à l’élection du président de la République en passant par le référendum, on pensait que ces corrections étaient en marche. Mais voici que le premier vrai test qui clôt la transition nous ramène à la case départ. »
De son côté, Mike Jocktane, ancien cadre administratif et acteur politique influent, a également dénoncé des dysfonctionnements similaires. Pour lui, » l’organisation a sombré dans une débâcle totale, révélant un manque flagrant de rigueur et une partialité manifeste. Jamais une telle pagaille organisée n’aurait dû entacher un processus aussi important. Je le dis haut et fort : cette élection a été chaotique, indigne d’un scrutin démocratique. «
Dans son propos, il a insisté sur le fait que ces lacunes organisationnelles mettent en péril la représentativité des élus et pourraient engendrer des tensions sociales si elles ne sont pas corrigées rapidement. Pour Jocktane, une réforme profonde du processus électoral s’impose afin d’assurer des scrutins crédibles et inclusifs à l’avenir.
Ces critiques formulées par Raymond Ndong Sima et Mike Jocktane font écho à un sentiment plus large d’insatisfaction au sein de plusieurs partis politiques et de la société civile gabonaise, qui réclament davantage de rigueur et d’impartialité dans l’organisation des scrutins.
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