À propos de la rumeur selon laquelle, l’élection présidentielle prévue cette année pourrait être anticipée par les dirigeants de la transition, cela semble ne pas déranger certains dans l’opinion, qui estiment que le Gabon se trouve à un tournant décisif de son histoire. L’anticipation de l’élection présidentielle apparaît non seulement comme une nécessité, mais aussi comme une véritable opportunité pour le pays.
Selon Petit Lambert Ovono, le début de l’année budgétaire et la rentrée politique du parlement début mars constituent des moments cruciaux pour poser les bases du développement de notre pays. Il soutient qu’une élection anticipée permettrait de renouveler légitimement les institutions et d’aligner la gouvernance du pays sur les attentes du peuple.
Cela faciliterait le lancement de programmes de coopération avec nos partenaires internationaux, qui sont essentiels pour notre croissance économique et notre développement social. En renforçant notre engagement envers ces partenariats, nous pourrions garantir une mise en œuvre efficace et rapide des projets qui bénéficieront à tous les Gabonais.
Pour lui, cette élection serait un symbole fort du retour à l’ordre constitutionnel au Gabon. Elle enverrait un message clair sur notre volonté de restaurer la confiance envers nos institutions, tout en mobilisant l’ensemble des acteurs concernés autour d’une vision commune pour un Gabon meilleur. Il est impératif que toutes les institutions restaurées travaillent de concert pour assurer une transition harmonieuse et fructueuse.
Il conclut en assurant que cette anticipation n’est pas une problématique politique, contrairement à ce que pensent certains vieux politiciens. Elle constitue en revanche une opportunité à saisir pour démarrer le développement du nouveau Gabon avec des institutions renouvelées et légitimes.