Les conditions d’éligibilité a la présidence de la République ont été finalement assouplies dans la version finale du projet de la nouvelle Constitution. La Primature l’ayant rendu disponible depuis le 21 octobre dernier. Un ajustement attendu par tous ceux qui criaient déjà à l’exclusion des binationaux.
Alors que la monture finale du projet de constitution a été rendu public, les conditions d’éligibilité pour l’élection du Président de la République retiennent la tension de plus d’un. Entre conditions d’éligibilité, ouverture et restrictions, c’est désormais clair pour tous.
Les conditions d’éligibilité à l’élection du Président de la République, en République gabonaise telles que prévues par le nouveau projet de Constitution sont désormais officielles. En effet, c’est l’article 43 de ce projet de Constitution qui consacre les conditions à remplir pour prétendre à l’accession à la magistrature suprême au Gabon.
Cette disposition constitutionnelle précise entre autres que: ” Sont éligibles à la Présidence de la République, tous les Gabonais des deux sexes remplissant les conditions ci-après :
- être né Gabonais d’au moins un parent gabonais, lui-même né Gabonais
- avoir la nationalité gabonaise unique et exclusive ;
- être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus ;
- être marié(e) à un (e) Gabonais (e) né(e) d’au moins un parent gabonais, lui-même
né Gabonais ; - avoir résidé au Gabon pendant au moins 3 ans sans discontinuité avant l’élection
présidentielle ; - parler au moins une langue nationale ;
- jouir d’un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège médical qui prête serment devant la Cour Constitutionnelle. Ce collège médical est désigné par les Bureaux des deux Chambres du Parlement ;
- jouir de ses droits civils et politiques.
C’est encore un réajustement par rapport à la précédente monture qui stipulait en autre, que le candidat à l’élection présidentielle devrait être gabonais de père et de mère, né eux-mêmes de parents gabonais. Aussi une autre disposition qui n’est pas présente dans la monture finale, celle-ci sans mention du fait que le candidat à l’élection présidentielle pourrait avoir pour épouse une gabonaise elle-même de deux parents gabonais.
Néanmoins il faut annoncer la parution de dispositions non présentes au début, à savoir celle qui stipule que le conjoint et les descendants d’un Président de la République ne peuvent se porter candidats à sa succession.