Ce 28 juillet 2023, le Premier Ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze était face aux diplomates accrédités au Gabon. Au menu de cet important rendez-vous, les élections générales qui doivent se dérouler le 26 août prochain. En effet, le Gabon doit organiser un triple scrutin, les élections présidentielle, législatives et locales. À cette occasion, le Chef du gouvernement a tenu à rassurer le corps diplomatique quant à la bonne organisation de ces élections. Il a ainsi pris plusieurs engagements.
Pour la première fois de son histoire, le Gabon va organisation trois élections le même jour, les élections présidentielle, législatives et locales. C’est le 26 août prochain que les gabonaises et les gabonais seront appelés à élire leurs dirigeants.
Pour le gouvernement gabonais, ces scrutins doivent se dérouler dans le calme et la sérénité. C’est dans cette optique que le patron de la Primature a réuni le corps diplomatique afin de prendre une série d’engagements.
Devant les diplomates, Alain-Claude Bilie-By-Nze a d’abord rappelé que le président Ali Bongo Ondimba s’était engagé, à plusieurs reprises, à «la tenue d’élections libres, crédibles, inclusives et transparentes, dans les délais constitutionnels et dans le respect de notre dispositif législatif et réglementaire en la matière».
«Nous avons indiqué que nous allons tout faire pour garantir la sécurité des personnes et des biens durant tout le processus, avant, pendant et après. Nous ne souhaitons pas reproduire au Gabon, je le dis très clairement, ce qui s’est passé en 2016. Ceci concerne tous les acteurs engagés dans le processus électoral», a-t-il indiqué.
Le patron de l’administration gabonaise a rassuré les diplomates, précisant que l’État a la responsabilité de garantir l’application des accords internationaux, la responsabilité de garantir la protection des diplomates accrédités dans le pays, ainsi que leurs différentes installations. «Nous ferons en sorte que l’activité économique ne soit pas perturbée. Nous ferons en sorte que le pays continue de vivre en paix parce qu’on l’a indiqué, l’élection est un moment de consultation démocratique. Ça ne peut pas être un moment d’angoisses», a-t-il rajouter.