Depuis ces derniers mois au Gabon, on observe une recrudescence des violences en milieu scolaire. Face à ce fléau, le procureur de la République, André Patrick Roponnat est monté au créneau. Ainsi, ce dernier a récemment pris la parole pour mettre en garde les auteurs de ce phénomène ainsi que leurs parents. Pour lui, les parents d’élèves sont aussi susceptibles d’être poursuivis devant les tribunaux par les victimes. Une mise en garde qui ne devrait pas passer inaperçue.
André Patrick Roponnat, le Procureur de la République n’est pas allé du dos de la cuillère au sujet des violences en milieu. Après avoir été très silencieux, il a enfin pris la parole, pointant du doigt les parents d’élèves qu’il accuse d’avoir démissionné. «Le parquet n’a pas pour mission primordiale la police administrative qui est une police de prévention. La force d’une nation repose aussi sur les valeurs inculquées à sa jeunesse.》, a-t-il indiqué sur Gabon Première.
La démission des parents engage leur responsabilité !
«Toute victime d’une infraction a le droit de porter plainte auprès des autorités de police judiciaire, si ce n’est au parquet directement, lequel transmettra pour une enquête aux officiers de police judiciaire», a-t-il fait savoir.
Il a également tenu à rappeler que les auteurs de violences et de propagation de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public encourent de lourdes sanctions. Ainsi, les articles 93 et 230 du Code pénal prévoient 5 ans d’emprisonnement au plus et jusqu’à 3 millions de FCFA d’amende. On espère que cette réaction du procureur de la République dissudera les élèves de nos établissements.