Le 30 mai 2025, un Conseil des ministres d’une portée hautement stratégique s’est tenu sous la présidence du Général Brice Clotaire Oligui Nguema. À l’ordre du jour : répondre, avec fermeté et vision, à l’urgence sociale que représente la flambée continue des prix au Gabon. La mesure phare adoptée ? La création imminente d’une centrale d’achats publique des produits de première nécessité, véritable instrument de souveraineté économique au service des populations.
Une réponse structurelle à une urgence sociale
Les Gabonais n’en peuvent plus de la flambée des prix. Dans les marchés, les supermarchés et jusque dans les zones rurales, le panier de la ménagère s’amenuise pendant que les factures s’allongent. Face à cette situation alarmante, le gouvernement prend le taureau par les cornes avec une démarche inédite dans l’histoire récente du pays : intervenir directement dans la chaîne d’approvisionnement pour casser les logiques spéculatives et garantir un accès équitable à des produits vitaux.
La centrale d’achats n’est pas un simple projet administratif. C’est une déclaration de guerre à la vie chère. Sa mission ? Acheter, stocker et distribuer des denrées essentielles — riz, huile, farine, sucre, lait — à des prix maîtrisés et transparents. En court-circuitant les marges abusives, le gouvernement ambitionne de rendre aux Gabonais ce qui leur appartient : le droit de vivre dignement.
Un rempart contre les crises et les inégalités
Dans un monde instable, où les crises géopolitiques, climatiques et sanitaires perturbent les chaînes d’approvisionnement mondiales, cette centrale jouera aussi un rôle stratégique : constituer des stocks de sécurité, capables d’absorber les chocs et d’éviter les pénuries, notamment dans les zones enclavées.
Ce projet entend aussi corriger les inégalités régionales. Il ne s’agit pas seulement de remplir les étals de Libreville ou de Port-Gentil, mais de garantir l’accès aux produits de première nécessité dans chaque province, chaque département, chaque village du Gabon.
Une ambition claire, des exigences élevées
Pour que cette promesse ne reste pas lettre morte, le gouvernement se fixe un calendrier resserré : 45 jours pour présenter un plan opérationnel clair et détaillé, piloté par les ministres de l’Économie et du Commerce. Gouvernance, mécanismes de contrôle, circuits logistiques, partenariats locaux et internationaux : tout devra être pensé avec rigueur, transparence et efficacité.
Le défi est immense. Il faudra résister aux tentations de détournement, imposer une gestion exemplaire, et bâtir une infrastructure logistique moderne, capable de desservir un territoire vaste et parfois difficile d’accès.
Mais l’enjeu en vaut la peine : rendre au pouvoir d’achat sa capacité à nourrir, éduquer et soigner.
“L’huile c’est l’huile” : le slogan devient une politique publique
Cette initiative ambitieuse donne enfin corps à une phrase qui avait marqué les esprits : « L’huile c’est l’huile », lancée par le président de la Transition pour dénoncer la spéculation absurde sur des produits de base. Aujourd’hui, ce slogan populaire devient politique d’État. Et c’est tout le peuple gabonais qui attend de voir cette parole se transformer en actes tangibles.
En prenant cette décision, le président Oligui Nguema ne fait pas seulement un choix économique. Il trace un cap : celui d’un État protecteur, socialement responsable et économiquement audacieux.
Si cette centrale d’achats voit le jour comme annoncée, avec efficacité et intégrité, elle pourrait devenir l’un des symboles les plus puissants de la Transition : celui d’un gouvernement qui écoute, qui agit, et qui met l’humain au centre de ses priorités.