C’est l’une des conséquences de la récente descente inopinée des agents du CTRI en poste à la SEEG dans le département informatique de ladite société qui a pu mettre en lumière la présence du serveur SUPPRIMA 3 qui n’était plus sensé être en production. Cette suspicion de fraude a emmené les agents du CTRI après avoir auditionné les informaticiens de la SEEG à se rendre dans les quartiers Louis , Batavea et Rénovation pour une perquisition des locaux de la société SIGMA TECHNOLOGIE filiale du groupe TLDC .
Selon le récit des sources proches du dossier, cette perquisition et réquisition de certains ordinateurs a permis de découvrir qu’il existe un réseau mafieux entre SIGMA TECHNOLOGIE et certains cadres de la SEEG. SIGMA TECHNOLOGIE dispose de presque toute l’architecture de la SEEG. Leurs serveurs communiquent directement via une liaison bel air avec ceux de la SEEG. Ils peuvent ainsi débloquer les compteurs comme le fait la SEEG et disposent des mêmes licences . C’est une sorte de SEEG bis. Après avoir fait ce constat, les agents du CTRI ont débranché certains serveurs qui étaient encore en production à la SEEG.
Mais cela n’a pas suffi, car ces derniers ont continué leur vente de tickets Edan.
Cette dernière vente a emmené les agents du CTRI à pousser les investigations sur les serveurs de la SEEG et ont découvert que malgré le fait qu’ils avaient débranché certains serveurs, les mêmes serveurs apparaissaient toujours actifs . Ce qui présage que tous ces serveurs ont été virtualisés et sont gérés à distance sur un site inconnu.
Le 10 août dernier, un plainte contre X aurait été déposé à la DRG par la Direction Générale de la SEEG , celle-ci ci aurait entraîné des mises en gardes à vues de certains cadres et agents informaticiens pour tirer au claire cette affaire.